HISTOIRE ET PATRIMOINE
HISTORIQUE

Elle est reconnue comme la région la moins peuplée dans la zone sédentaire du pays. Les peuples qui la composent sont en majorité des Kanouris, avec cependant des caractéristiques culturelles et même physiques propres à chaque sous-groupe ethnique ; les autres communautés (Peulh, Boudouma, Toubou, Arabe, Touarègue, Haoussa), confèrent à la région sa grande diversité des langues et de cultures.

la réalité sociale actuelle indique que nous avons à faire à des peuples distincts. Les traditions historiques insistent sur le fait qu’ils soient venus d’horizons divers et à des périodes différentes. Pour la plupart, leur installation à l’Ouest du Lac Tchad semble être postérieure à la conquête du Bornou par les Sefuwa
LES ETHNIES
LES KANOURIS
Ils sont numériquement dominants dans la région
LES PEULH
subdivisés en 5 sous-groupes: Les Fulbé, les Bokolodji dépositaires de l’élevage des espèces bovines bokolodji et les Ouda dont les troupeaux sont composés exclusivement d’ovins ,les Wadape et les Hannagamba
LES ARABES
composés des sous-groupes Oulêd Sliman, Mogharba, Chirfa, Warfala et Gadatfa qui sont des pasteurs purs, les Hassaouna dont la mobilité est en général assez réduite ; les arabes Choa qui sont des agro pasteurs aujourd’hui présents dans le bassin du lac ; Enfin, les Mohamid éleveurs surtout de dromadaires très mobiles et dont l’arrivée au Niger est très récente
LES TOUAREG
Ce sont des Agro pasteurs établis dans la partie Nord–Ouest frontalière avec la région de Zinder.
LES HAOUSSA
Agriculteurs vivant essentiellement dans les grands centres et sont les principaux animateurs du commerce régional.
LES TOUBOU
Ils se présentent en trois sous-groupes : les Daza, les Teda et les Azza
LES BOUDOUMA
résident surtout sur des îlots du bassin tchadien
CHEFFERIE TRADITIONNELLE
KAZELMA MAMADOU ABBA KIARI
Chef de Canton Komadougou
Liman Nougouchimi quitta son village natal Kowa bayelé a l’est de Mao (TCHAD) pour s’installer à Dibinodji (Tchad).De ce village son fils MALLAM ARI partit à Birnin Gazargamou (Nigeria) pour les études coraniques et où le chef lui donna une fille en mariage, MALLAM ARI son épouse et son serviteurs quittèrent Birnin Gazargamou et s’installèrent a DOUBOURGOUMA au nord de Lada (Niger). Après un long séjour MALLAM MANLA FANARAMI qui décida à son tour de se fixer au village de Déjà(Niger).
Arrivé dans ce village, ce dernier se maria a FANTA KADEYRAM d’ethnie Kangou qui par la suite lui donna un fils du nom de MAKINTA kALLA ce même MAKINTA épousa Fanna fouram de Baroua (Niger) qui par l’union donna quatre enfants.
Le sultan OUMAR de BORNOU s’est querellé avec le sultan de Oudaï et ce dernier le chassa de son royaume .Oumar détrône se réfugia à Dewa où il reçut non seulement un accueil digne de son personnage mais et surtout une hospitalité historique de la population, après s’être familiariser avec cette même population, il demanda conseil aux anciens en vue de pouvoir reconquérir son trône qui lui avait été enlevé, ces anciens du village se consultèrent et lui conseillèrent de boire de l’eau de mares de Lada et de Debaye ,il fût construit le lendemain sur le lieu, après avoir bu cette eau, ces compagnons lui construisirent un TATA identique à ce lui avait été ravi par le sultan de OUDAÏ.
Apres son installation ,son petit frère Abba Dramane ,parti à la guerre dans d’autres contrées, le rejoint venant de l’ouest ,où il avait reçu une lettre de son frère lui faisant part de sa situation humiliante . Omar et sa suite, Dramane et guerriers, déclarent une guerre sans pitié au sultan qui fut décapité au cours de la bataille et ainsi Oumar réoccupa son trône.
Pour remercier ses bienfaiteurs de Dewa , Oumar leur confia la chefferie de Kazelma et non celle de Fauwa précédemment sollicitée par eux . Après consultation, Makinta Boucar fut choisi et proclame le 1er KAZELMA de DEWA en 1854 qui revient avec sa suite s’installer DEWA,


Mai Inoussa Mai Manga Soumai
Chef de Canton N'GUIGMI
Canton de Nguigmi, pays des Mai
Le canton a été créé vers 1850 et est passé sous protectorat français après la signature le 14 octobre 1899 , d’un traité entre Souma Adam ,le 1 chef de Canton et le capitaine Joalland, chef de mission française.Depuis le dernier découpage administratif, ce canton est limité au nord par le département de N’gnourti , à l’est par la frontière du Tchad ,au sud le département canton de Diffa et Maine Soroa.
Nguigmi compte une population d’environ 50000 habitants répartie en 209 villages , tribus et quartier, composée de Toumani,sougourti,Boudouma,Koubouri, Arabe,Toubou,Peulh,a vocation pastoral, qui cohabitent harmonieusement avec des Haoussa et Kanouri d autres régions ;
Nguigmi constitute en cela un exemple
Katchella Ibrahim gambo
Chef de Canton BOSSO
Katchella Awana ,un chef aux ambitions jamais égalées on l’appelait aussi sultan du Nord car il prétendait s’auto proclamé sultan en construisant l’étage en banco dans l’actuel local du district sanitaire de Bosso prétextant sur l’ancienneté de la chefferie lorsque le sultanat s’était trouvé de l’autre côté du Nigeria ,à koukawa après la conférence de Berlin qui a consacré le partage de l’Afrique et l’empire du kanem Bornou s’était trouvé divisé en plusieurs zones .


MAÏ WAROUMA ARIFA
Chef de Canton GOUDOUMARIA
Situé a l ouest du Canton de Mainé Soroa,le Canton de Goudoumaria à été créé en 1905.
Ce pendant ,il a fallu attendre 1911 pour voir MAÏ BOUKAR (1911-1931) le remplaça durant ,le règne du quel GOUDOUMARIA connut son apogée , de 1963 A 1971 , Ce fut le règne de MAI MAMAN TAR,un autre CHEF célèbre ,MAI MAMADOU ARIFA (1971-2002) S’etendu sur une dizaine d’années et depuis le 21 AVRIL 2013, C’est MAI WAROUMA ARIFA qui préside aux destinées des communautés.
GOUDOUMARIA,ce sont les dunes et de sable a perte de vue ,les cuvettes oasienes productrices de dattes et de natron.
C’est aussi un véritable foyer avec ses célèbres cantatrices .
Chetima Maina Boucar AMSAGANA
Chef de Canton CHETIMARI
Le canton de Chetimari est limité à l’ouest par le canton de Mainé SOROA ,au Nord par le Département de N’guigmi, à l’est par le Canton de GUESKEROU et au sud par la rivière Komadougou Yobe qui sert de frontière naturelle avec le Nigéria, avec GUESKEROU communément appelé Komadougou, Chetimari est l’un des deux cantons composant le département de Diffa.
Connu à l’emplacement actuel sous le nom de LAWAN Yerima,du nom du 1er chef du site qui s’appelait LAWAN Yerima (1896-1904),le canton deviendra Chetimari à partir de 1905 et était sous l’autorité du sultanat du Borno.En fait l’histoire de ce Canton est un intimement liée à l’apogée et à la fusion de l’empire du kanem a celui du Borno. Des scissions familiales conduisent certains princes du Tibesti ( Kanem) a émigré vers le sud de l’empire du kanem Borno, Au nombres de sept frères, certains s’installèrent par-ci par-là au gré des guerres et du pâturages mais tous eurent leur descendance et leur royauté reconnues par le sultan du Borno dont au Niger actuel le canton de LAWAN Yerima Chetimari, département de Diffa et koussotori (département de Ngnourti).


KATEILA GASSO KATEILLOU
Chef de Canton Maine-saroa
Les origines de la création du canton remontent vers 1769 lorsque Digagi kaoumi accèda au trône.La duré de son règne n’est pas connu avec exactitude et c’est ainsi que de 1789 a 1853 ,lui succédèrent BOULAMA NASSAR,LAWAN LEWA ,LAWAN MAROUMA ET LAWAN KADER ,En 1853 Katchiella ABDOU arriva au trône avant d’être remplacé par son chef de guerre ABDOU BOUJI KOLOMI ,puis de revenir de nouveau sur le trône.
Le frère de ce dernier Katchiella Liman (1906-1940)lui succéda avant d’être destitué.Un nouveau chef Katchiella Gasso (1940-1954)le remplaça,Ce fut ensuite autour de Kateillou Gasso (1954-2011) d’accéder au pouvoir . Aujourd’hui c’est KATEILLA GASSO KATEILLOU élu en 2012 qui dirige le canton de Mainé SOROA.
Couvrant une superficie de 6,800 k pour un peu plus de 100000 habitants, le canton de Mainé SOROA est l’un des plus anciens de la région de Diffa.Il est peuplé de Manga ( majoritaires) ainsi que d’agropasteurs peuls, toubous, et arabes.
L'ÉLITE REGIONALE
Ces personnages ont marqué l’histoire de la région et font partie intégrante de son patrimoine.

ARIMI MAMADOU

BOUREM KOSSOMI

MAÏTOURARÉ GADJO

SE BOULAMA ISSA
